Le ministre délégué à l’Agriculture évoque un risque d’invasion acridienne au Burkina
"A partir d’un certain stade, les criquets volent en essaim qui peut aller jusqu’à 1km2. A ce moment, il n’y a plus de frontière. La partie du Sahel du Burkina est à cheval entre le Niger et le Mali. Par exemple, des criquets qui viennent du Niger à la faveur des vents peuvent se diviser en plusieurs groupes et un groupe peut se diriger au Burkina.
C’est en cela qu’il faut être vigilant. En ce qui nous concerne, nous avons mis en place des équipes de surveillance et de poste contrôle. Tous les jours, il y a des équipes mobiles qui sortent pour faire le point. Nous avons sensibilisé les producteurs pour qu’ils nous appuient. Si un paysan voit un criquet, c’est de le capter et de l’amener dans les services techniques et à défaut de nous signaler qu’ils ont aperçu quelque chose et en ce moment nous envoyons une équipe technique. Nous sommes actuellement au stade de la surveillance et de la prospection. Toutefois, même dans le cas d’une invasion acridienne, nous sommes préparés au traitement".
Raphael KAFANDO
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