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Un mois après la grande messe sur le développement durable tenue à Rio du 20 au 22 juin 2012, le ministre de l’Environnement et du Développement durable, Jean Koulidiati a rencontré les hommes de média, le mercredi 1er août 2012 pour faire le bilan de la participation du Burkina à cette grande rencontre sur les enjeux environnementaux de l’heure. Selon le ministre Koulidiati, contrairement à ce que certaines personnes affirment le sommet de Rio fut un succès pour les pays africains et particulièrement le Burkina. « Comme dans toute chose, certaines personnes préfèrent voir le verre à moitié vide, moi je préfère voir le verre à moitié plein », a-t-il affirmé. Et pour preuve, il a énuméré quelques acquis émanant du document final de la Conférence intitulé « l’avenir que nous voulons ». Il s’agit entre autres de l’adoption de l’Economie verte comme un moyen possible de promouvoir le développement durable, la prise en compte de la lutte contre la pauvreté dans la planification nationale et le transfert de technologies respectueuses de l’environnement. Il a noté aussi la mobilisation internationale autour des changements climatiques vécus comme un grand défi pour ne pas dépasser une hausse des températures de 1,5 à 2°C ainsi que l’accroissement des financements à travers la promotion des projets structurants et innovants. « Plusieurs autres thématiques comme le tourisme, le transport, la santé, l’emploi, les océans, les forêts, la biodiversité, la dégradation des terres… , les préoccupations spécifiques des petits Etats insulaires, des pays les moins avancées, des pays en développement enclavés sans littoral, de l’Afrique ont été traitées avec comme toile de fond le renforcement des capacités, les transferts de technologies, la mise à disposition des ressources financières par la communauté des pays développés », a déclaré Jean Koulidiati

Raphaël KAFANDO